ANTBOY 3 : LE COMBAT FINAL

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Tout va mal pour Antboy, le jeune superhéros de la petite ville de Middellund. Tout d’abord, Il découvre qu’un autre justicier masqué équipé d’un skateboard est plus rapide que lui pour mettre hors d’état de nuire les cambrioleurs. Ensuite, la statue qu’on inaugure à sa gloire se révèle parfaitement ridicule. Décidément pas génial ce début d’été…

Ce troisième volet de la saga Antboy - le super garçon fourmi, comme on le nomme au Québec- est celui de la deuxième chance. La Mouche, le redoutable ennemi d’Antboy, qui avait été interné dans un asile, convainc les experts qu’il est guéri et peut retrouver sa liberté. Evidemment, la Mouche n’a qu’une idée en tête : se venger d’Antboy…

C’est à nouveau Oscar Dietz qui reprend le rôle de Pelle, ce garçon doté de super-pouvoirs depuis qu’il a été piqué par une étrange fourmi géante. Sous-titrées "le combat final", ces nouvelles aventures viennent compléter les deux précédents épisodes qui ont reçu chacun le Robert du meilleur film pour enfants (l’équivalent danois des César).

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ANTBOY 2 : LA REVANCHE DE RED FURY (Les précédentes aventures d'Antboy, dirigées par le même réalisateur) ou encore ANT-MAN (Les exploits d'un superhéros ami des fourmis).

Certes Antboy dispose de superpouvoirs comme grimper aux murs ou uriner de l’acide, mais le réalisateur Ask Hasselbalch trouve que finalement le plus intéressant des pouvoirs c’est l’amitié. Et en termes de réalisation "à moins d’avoir le budget nécessaire, inutile d’essayer de faire Avengers ou Iron Man. Suivez plutôt votre propre idée". C'est ce qu'explique le metteur en scène danois qui a visiblement trouvé la bonne formule pour porter à l’écran les exploits du personnage imaginé par le romancier à succès Kenneth Bogh Andersen. Hasselbalch est lui-même fan de films de superhéros (Superman étant son préféré), et il prend à coeur ces aventures destinées à un public de jeunes spectateurs, en les traitant avec autant de soin qu’un film sérieux pour adultes ».

Des touches d’humour ponctuent bien sûr le récit mais Ask Hasselbalch s’interdit en revanche l’ironie. Pas question d’adopter un ton  condescendant à l’égard des enfants.  Du coup, les parents occupent une place mineure dans les histoires. Le point de vue est avant tout celui des jeunes héros et la caméra se place d’ailleurs au niveau de leur regard, sauf en cas d’exigence dramatique.  De plus, les scénarios des différents volets plutôt que de multiplier les nouveaux personnages et les effets misent plus sur les retrouvailles avec un même univers et les évolutions ou les nouvelles situations intervenues au fil du temps.

Enfin, si le budget des productions Antboy ne saurait rivaliser avec ceux de la franchise Marvel, le costume du jeune superhéros n’en est pas moins le plus couteux  de l’histoire du cinéma danois. Cette tenue en cuir de vachette est élastique dans le dos pour faciliter les mouvements lors des combats. Les bottes de cuir ont été cousues main en Allemagne. Le casque en fibre de verre a été, quant à lui, moulé sur le crâne du comédien.  La principale difficulté était d’ailleurs que ce masque ne donne pas à Antboy, un look de méchant!