ANGES ET DÉMONS

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Bon, à vue de nez, on peut se dire que le Vatican n’est pas l’endroit idéal pour imaginer un thriller palpitant, avec alerte à la bombe et menace de fin du monde… Le cœur de l’Eglise, lieu de recueillement, de prières et de d’introspection se doit d’être hors du temps, tout entier dédié au salut de nos âmes…

Oui, mais ça c’était avant que Ron Howard ne décide de s’attaquer à l’adaptation du best-seller de Dan Brown ! Vous allez y retrouver le professeur Robert Langdon, spécialiste mondial des symboles religieux, embarqué dans une course contre la montre et la mort. En jeu : la survie pure et simple de la cité vaticane, plongée dans le chaos après la mort du pape…

C’est Tom Hanks qui reprend le rôle de Langdon, déjà tenu dans Da Vinci code et il va trouver sur son chemin tous les ingrédients d’un implacable suspense, peuplé de complots, de pièges périlleux et de rebondissements qui peuvent à tout moment le jeter dans un gouffre bien différent des voies du Seigneur...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BENJAMIN GATES ET LE SECRET DES TEMPLIERS (Des codes, des secrets, des dangers, des trahisons et des rebondissements multiples : ces deux films surfent sur la vague de l'ésotérisme pour mieux nous surprendre...) ou encore HABEMUS PAPAM (Le Vatican est une formidable décor de cinéma, qu'il soit question d'action ou de géopolitique. Nanni Moretti comme Ron Howard profitent de la mort d'un pape pour évoquer les rouages complexes de l'Eglise...).

Les romans de Dan Brown ont toutes les qualités pour devenir de formidables spectacles de cinéma. Du rythme, des rebondissements, des coups de théâtre et des personnages marquants : que demander de mieux. Le passage du livre au scénario semble aller de soi. En 2003, la parution de son roman Le Da Vinci code a été un coup de tonnerre dans le monde de l’édition : 86 millions d’exemplaires vendus dans le monde !

Cet ouvrage qui mêlait ésotérisme, religion, polar et voyage est un des plus grands succès contemporains avec Harry Potter. Et comme la saga de JK Rowling, il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que Hollywood ne s’empare du phénomène, flairant le bon coup ! C’est Ron Howard qui décroche l’adaptation et en 2006, Da Vinci code sort sur les écrans, porté par une incroyable attente de lecteurs tout prêts à se transformer en spectateurs… Le film fera l’ouverture du Festival de Cannes et connaîtra lui aussi un succès public considérable, amassant la coquette somme de 750 millions de dollars de recette à travers le monde. Logique donc qu’une suite soit immédiatement lancée, profitant en 2005 de la ressortie du roman Anges et démons, paru aux Etats Unis dans une certaine indifférence en 2000. Ron Howard reprend la caméra et Tom Hanks son personnage de Robert Langdon, un maître ès symbologie, passionné par l’histoire des religions.

Anges et Démons, que j'ai déjà dû voir deux ou trois fois nous replonge dans l'univers de l'écrivain Dan Brown et celui de son personnage fétiche, Robert Langdon, c'est une fois encore le réalisateur Ron Howard qui se charge d'adapter cette deuxième aventure sur grand écran. ...

Ron Howard nous sert ici une nouvelle adaptation de l'un des romans de Dan Brown, Anges et Démons. Si ce nouveau film est indiscutablement plus rythmé que l'était Da Vinci Code, l'histoire est quant à elle beaucoup moins captivante, pas inintéressante mais moins audacieuse. ...

Je dois dire que la musique du film a grandement aidé à l'appréciation. Elle est quasi omniprésente et tellement importante dans cette poursuite infernale. Le film en lui même est mieux réussi que Da Vinci Code, plus rythmé, plus réfléchi. Bref, j'ai passé un véritable ...