AMBULANCE

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Parce qu’il doit rapidement trouver de l’argent pour subvenir aux frais médicaux de sa femme malade, Will accepte un peu contraint, un peu forcé, d’accompagner son frère, Danny, et sa bande de malfrats braquer une grande banque de Los Angeles. 

On ne serait pas au cinéma si tout se passait comme sur des roulettes. Au contraire, entravés par l’arrivée du SWAT, les membres du gang sont pour la plupart abattus, sauf Will et Danny qui parviennent à s’échapper à bord d’une ambulance. Ils prennent en otage Cam, l’ambulancière, et son patient, entre la vie et la mort. 

La course poursuite la plus démente de 2022, c’est à Michael Bay que le cinéma la doit. Dans ce blockbuster dingo, lancé à 100 à l’heure avec ses cascades spectaculaires, les performances de Yahya Abdul-Mateen II et Jake Gyllenhaal sont au diapason : explosives. Avec Ambulance, préparez-vous au choc !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SPEED (Dans SPEED, un bus est lancé dans Los Angeles, à 80 km/h, vitesse plancher sous laquelle il ne peut rouler sans exploser.) ou encore AMBULANCE (Ce film danois, de 2005, réalisé par Laurits Munch-Petersen, a servi de base à AMBULANCE de Michael Bay, son remake.).

La production d’Ambulance a engagé une cinquantaine de flics pour jouer des policiers à l’écran ; ce sont donc « la vraie LAPD, de vrais agents du SWAT, de vrais snipers, de vrais hélicoptères de la police de Los Angeles pour arpenter le ciel, développe Michael Bay. Ce sont aussi de vraies opératrices des urgences que vous entendez dans les radios – on ne rend pas compte de leur importance mais sans elles, les flics ne sauraient même pas où aller. On ne montre quasiment que de vraies tactiques de la LAPD, parce que les agents étaient là, sur le plateau, comme conseillers. » Le réalisateur explique aussi que pendant la fameuse scène de chirurgie par visio à l’arrière de l’ambulance, tout est réaliste : « Je connais des médecins en traumato, et on communiquait littéralement en Facetime sur le tournage ; ce sont eux qui ont trouvé le scénario ! C’est exactement comme ça que vous devez plonger vos mains pour choper la rate ! Il faut aller aussi profond ! Ils s’y connaissent en blessures par balle, c’est leur métier. » 

Ambulance est le remake américain du film danois du même nom, réalisé en 2005 par Laurits Munch-Petersen. Le scénario de cette version US traînait sur les étagères depuis quelques années avant que Michael Bay en ait vent, via son agent. « Je n’ai pas vu le film original, confie le réalisateur américain, et je ne voulais pas le voir, parce que je voulais faire mon film, à moi, sans être influencé par quoi que ce soit. On a remanié le scénario, assez rapidement avec Chris Fedak ; j’ai écrit moi-même l’action, rajouté quelques éléments à l’histoire. J’aimais beaucoup l’idée, j’aimais que ce soit un film rapide, court, ramassé. » Lancé pendant la crise du Covid – qui a permis que Los Angeles soit beaucoup moins encombré que d’habitude -, Ambulance a été préparé très vite, en deux mois, et a été tourné en 38 jours, un record pour un film d’une telle ampleur pyrotechnique.  

Opérateur caméra sur 13 Hours et Six Underground, les deux précédents films de Michael Bay, Roberto de Angelis est devenu directeur de la photo sur Ambulance, après que le réalisateur a approché Jacques Jouffret, l’un de ses anciens cadreurs lui aussi, indisponible au moment du tournage. Au début, Roberto de Angelis a voulu refuser Ambulance, qu’il estimait être un trop gros projet pour lui. Michael Bay explique : « Je lui ai dit : ‘Mec, je serai à tes côtés en permanence’. Pour être franc, je pourrais être mon propre chef op’ mais j’étais sûr qu’il assurerait, je serais avec lui pour l’aider au besoin. On avait un super chef électro, on ne risquait rien. Ça s’est très bien passé. » De manière générale, le réalisateur a pris tous les membres les plus jeunes de ses équipes habituelles et les a promus au poste supérieur.

Parler de cinéma et de Michael Bay dans la même phrase relève sans doute, pour beaucoup, du geste kamikaze. Surtout lorsque ses plans durent en moyenne moins d'une seconde, comme dans Armageddon. D'autant plus que la mémoire récente le cantonne à ses suites de Transformers ...

Fut un temps, pas si éloigné, où l’on attendait encore fébrilement les blockbusters de l’été, ces prototypes de films produits de façon certes industrielle, mais ne dévoyant généralement pas leur but premier, à savoir procurer aux spectateurs leur dose d’émotions ...

Ce film d'action est de Michael Bay. C'est l'histoire de Will Sharp ( Yahya Abdul-Mateen II ) et de son frère adoptif Danny Sharp (Jake Gyllenhaal ) qui vont décider de faire un braquage ensemble avec des complices dans une banque de Los Angeles sauf que ça va mal se passer ...