AÏLO UNE ODYSSÉE EN LAPONIE

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Vous connaissiez La Reine des neiges, voici venir LE renne des neiges, j’ai nommé Aïlo, star fragile et fébrile de cette Odyssée en Laponie particulièrement recommandé pour un jeune public. Le film raconte le combat quotidien, à la vie à la mort, de ce petit renne sauvage, livré à lui-même, lorsque sa maman l’abandonne.

Si on résume, Aïlo c’est Bambi, mais un Bambi en image réelles, tourné en mode documentaire, mais écrit et restitué comme un conte. Tourné en Finlande en quatre mois et demi par des températures de -40°,  Aïlo : une Odyssée en Laponie surfe sur les terres de L’âge de glace, en mettant l’accent sur la notion capitale de “survie”. 

Le film est réalisé par Guillaume Maidatchevsky, une documentariste animalier, auteur régulier de films très spectaculaires pour France Télévisions ou National Geographic, dont Vivre avec les loups que vous avez peut-être vu. Cependant, c’est comme biologiste qu’il s’était fait connaître, avant de faire une rencontre déterminante avec - attention devinette - une personnalité du monde vert, dont il préparait les tournages et rédigeait également les fiches : J’ai nommé Nicolas Hulot.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA MARCHE DE L'EMPEREUR (Comme dans le film de Luc Jacquet, la partie documentaire d'Aïlo est mise au service d'un récit où on prête aux animaux un point de vue.) ou encore BAMBI (Le petit renne de Guillaume Maidaitchevsky, livré à lui-même, fait immanquablement penser au célèbre faon de Disney.).

Quand on le voit gambader le petit Aïlo, on n’imagine pas le casse-tête qu’a représenté son “casting” sachant  qu’il y a en Laponie plus de rennes (20 000) que d’habitants puisqu’en 2019 ils n’étaient même pas 18 000. Et puis le hasard s’en est mêlé lorsque Guillaume Maidatchevsky, entouré de deux chefs-opérateurs et de deux assistants, à la recherche de femelles gestantes et de vraies naissances à filmer pour son conte, suit une mère qui après avoir mis bas, abandonne son petit… Le réalisateur raconte s’être demandé, “ Est-ce qu’on le laisse dans le film ? Est-ce qu’on ne va pas choquer le public ?”.  Avant de conclure : “Mais regardez Bambi ! C’est horrible, Bambi ! Mais c’est la vie.”

Le projet Aïlo doit beaucoup au jeune public à qui il est d’abord destiné comme l’a confié Guillaume Maidatchevsky. En effet, trois ans avant la sortie du film, ses enfants lui avaient-dit “Papa, tu n’as jamais fait de documentaire sur les rennes du Père Noël”. Et le documentariste de réaliser qu’ils connaissaient en effet mieux les animaux de la jungle et de la savane que la faune européenne, beaucoup plus proches de nous. “Je l’ai pris pour une commande dit-il et j’ai écrit cette histoire autour de la première année d’un petit renne nommé Aïlo. »

Conçue également comme une oeuvre de sensibilisation à la nature, le film dépasse d’entrée son cadre documentaire du départ, en ayant allégrement recours, comme dans un bon vieux Disney, ou comme dans La Marche de l’Empereur, au vecteur de l’émotion afin de nous conduire à ouvrir les yeux. Un parti-pris assumé par le réalisateur, qui cite les Harry Potter, Némo, ou la saga de L’Age de glace parmi les films qu’il a, d’une certaine façon, cherché à imiter, et ce, quitte à froisser les puristes du documentaire animalier. 

Chaque hiver, le cinéma entreprend de nous réconcilier avec le froid, en nous transportant vers le grand Nord et en nous donnant à voir ses beautés blanches et immaculées. Cette année, la Laponie, au nord de la Finlande, région peuplée par un plus grand nombre de rennes ...

Ailo est un film animalier comme tant d’autres que je qualifierais de mignon et tout public. Les magnifiques paysages lapons qui s’étendent de la Finlande jusqu’aux fjords norvégiens, le talent des cinéastes, respect des animaux sont autant de critères qui m’ont fait ...

J'ai adoré ce documentaire ! C'est mignon tout plein ! Qu'est-ce qu'il peut y avoir de plus mignon qu'un petit renne ? (Je spoil un peu, en vrai il va y avoir plusieurs petits rennes...) Bon aller, un peu de sérieux, il n'y a pas que les petits rennes dans la vie, il y a aussi ...