AFTERSHOCK, L'ENFER SUR TERRE

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Parfois, survivre à une catastrophe c’est pire que d’y perdre la vie… Cette phrase en forme de slogan colle parfaitement au film que vous allez découvrir ! Aftershock commence comme une sorte de Very bad trip version Chili : une bande de potes venue d’Amérique investissent une boîte de nuit pour y faire la fête, ne se refusant aucun excès ni aucune spécialité locale. Mais, la soirée va se trouver gâchée par un effroyable tremblement de terre qui dévaste les lieux…

Alors que les survivants tentent de se frayer un chemin parmi les décombres, une horde de criminels, libérés de leurs geôles par le séisme, va semer la terreur en se lançant aux trousses de nos rescapés.

Attention, le film de Nicolas Lopez n’est pas à mettre entre tous les yeux mais les amateurs de sensations fortes, d’action et de gore vont passer un excellent moment et retrouver une des figures de ce genre de cinéma en la personne du comédien Eli Roth…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE DESCENT (Etre prisonnier sous terre, c'est déjà atroce mais risquer en plus sa vie en tentant de rejoindre la surface, c'est encore pire ! Créatures monstrueuses ou détenus en cavale, le péril est partout !) ou encore NEW YORK 1997 (Un président pris au piège d'une ville transformée en prison ou des détenus à la poursuite des survivants d'un tremblement de terre : même ressorts autour de la traque et de la survie...).

Le héros du spectacle macabre auquel vous venez d’assister est incarné par Eli Roth. Un comédien qui est beaucoup plus que cela ici, puisqu’il a produit Aftershock. Il faut dire que ce style de cinéma lui colle parfaitement à la peau : en plus de très bien passer devant la caméra, le bonhomme se débrouille également très très bien derrière ! On lui doit plusieurs petites merveilles horrifiques comme Cabin fever en 2002, Hostel en 2006 et son chapitre 2 l’année suivante.

Mais le garçon s’est également fait remarquer au service d’autres réalisateurs comme Quentin Tarantino dans Boulevard de la mort et Inglourious basterds ou chez Alexandre Aja dans le sanguinolent Piranha 3D. Rien pourtant ne prédestinait le petit Eli à devenir un apôtre du carnage et surtout pas ses origines familiales très religieuses : juif par son père, chrétien par sa mère, c’est cependant dès son enfance qu’il commence à bricoler des courts métrages qui jettent comme un froid lors des réunions du dimanche, notamment celles où il s’amuse à démembrer son frère ! Depuis, ses films mêlant violence et sadisme lui ont valu la réputation très flatteuse de nouveau maître de l’horreur et ses fans attendant désormais ses nouvelles productions comme autant de cadeaux. C’est lui par exemple qui a permis à des films sur lesquels personne n’aurait misé un dollar de voir le jour comme Le dernier exorcisme en 2010 ou L’homme aux poings de fer en 2012.

Ne reculant devant aucun tabou ni aucune limite, Eli Roth s’est même attaqué au cannibalisme en 2013 avec The green inferno qui raconte comment un groupe d’activistes écologistes partis en Amazonie lutter contre les compagnies pétrolières va tomber sur une tribu oubliée qui a faim de nouvelles rencontres, au propre comme au figuré ! Alors n’hésitez pas, si vous avez dans vos tiroirs un projet de scénario qui évoque la nécrophilie, le satanisme ou l’auto-amputation, (voire les trois), faîtes nous passer vos idées, nous transmettrons à qui de droit !

Aftershock - l'enfer sur terre : Pollo a une cote de popularité très élevée au Chili. Son père est un riche notable du pays, l'argent coule à flot et il participe avec ses potes aux soirées les plus huppées. Un jour, en pleine fiesta, un tremblement de terre plonge la ville ...