24H LIMIT

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Pour dire les choses simplement, on pourrait comparer 24h limit à une nouvelle version de John Wick avec Ethan Hawke, mais rien que ce pitch suffit à suggérer que le film est peut-être plus complexe qu’il n’en a l’air.

Certes, l’intrigue a un air de déjà vu : un tueur à gages sort de sa retraite pour se venger de gens qui se sont attaqués à sa famille. Il y a aussi une astuce qui ajoute au suspense et justifie le titre : la compagnie qui l’emploie lui a implanté une puce électronique qui lui laisse seulement 24 h pour accomplir sa mission, après quoi il mourra.

Le metteur en scène, un ancien cascadeur et réalisateur de seconde équipe, a sans surprise privilégié l’action au détriment de certains personnages secondaires qui auraient mérité d’être un peu développés. Mais le simple fait d’avoir amené Ethan Hawke à accepter le rôle principal est un atout indiscutable, et à défaut de révéler des ressources cachées, l’acteur honore son contrat avec une conviction inébranlable. Du même coup, il apporte un prestige inhabituel à ce genre de production.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JOHN WICK (Même intrigue: un tueur à gages traumatisé par la mort de sa famille reprend du service) ou encore HYPERTENSION (Même effet de suspense avec un personnage auquel on a injecté une substance contraignante).

L’un des principaux intérêts de 24h limit est Ethan Hawke, un acteur confirmé qui se partage entre films d’auteur prestigieux et films de genre plus populaires auxquels il collabore avec un égal souci de perfectionnisme. Au fil du temps, il a tissé des liens de fidélité avec des auteurs indépendants, tournant huit films avec Richard Linklater entre Before sunrise et Boyhood, trois avec Andrew Niccol à partir de Bienvenue à Gattaca, et trois avec Antoine Fuqua depuis Training day jusqu’au remake des 7 mercenaires. Il a même fait une apparition dans le dernier film de Luc Besson, Valerian et la cité des mille planètes.  

Sa collaboration à 24h limit s’apparente à ses contributions aux films de genre comme Sinister, American nightmare ou encore Regression d’Alejandro Amenabar. Cette fois il est dirigé par Brian Smrz, un ancien directeur de cascades qui a été réalisateur de seconde équipe pour plusieurs films de John Woo comme Mission impossible 2, Windtalkers et Paycheck, ainsi que sur certains X-men. Ici, son talent pour l’action est mis en valeur dans les scènes de fusillade et de combat, mais il est particulièrement efficace dans les poursuites en voiture accompagnées d’accidents.

Le compte à rebours est un ingrédient de suspense classique dont Speed était un exemple extrême puisqu’il suffisait à alimenter un film entier. Ici, le procédé fait penser à Hypertension, où Jason Statham jouait un tueur qui avait reçu une injection l’obligeant à maintenir un rythme cardiaque supérieur à un certain niveau, sous peine de mourir. Mine de rien, le script de 24h limit contient des ressources potentielles qui ne demandaient qu’à s’épanouir. On sent notamment une certaine chimie se dégager entre les personnages de Hawke et la tueuse chinoise jouée par Xu Qing. Il aurait suffi d’un peu de temps pour les développer, et apporter une dimension supplémentaire.  Mais les impératifs d’efficacité en ont décidé autrement, faisant du film un curieux mélange, qui laisse sur sa faim même s’il dépasse la moyenne du film d’action ordinaire.

Ca ressemble a un croisement entre November man et John Wick avec une petite touche de SF mais voilà c est pas tres innovant. Sinon ç a tabasse bien et contrairement au avis que je viens de lire ,et bien on ne s'ennuie pas vu que c est quand même un film d action qui pourrait ...

Film d'action sans prise de tête qui se regarde pop-corn sur les genoux, 24H Limit fait le job des flingues et bourres-pif dans un contexte de pseudo espionnage avec son héros ressuscité à qui l'on donne une journée de vie supplémentaire pour finir d'accomplir sa besogne. ...

Soyons clairs, ce film n’a aucunement la prétention d’être plus qu’un film d’action, alors ne vous attendez pas à autre chose, vous serez évidemment déçus, mais c’est tout de même un très bon crû du genre. Ce qui m’a également beaucoup plu, c’est la petite ...