WINCHESTER 73

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La mythique carabine à répétitions Winchester 73 est restée dans l’histoire des Etats-Unis comme « l’arme qui a conquis l’Ouest ». Dans ce western, elle est un véritable personnage appelé à vivre un destin particulier en passant des mains d’un tireur d’exception à celles d’un voleur puis à celles d’un jeune chef Sioux avant d’être offerte à un cow-boy…

Winchester 73 est considéré comme un tournant dans l’évolution du western. Il le doit entre autres à son scénario ambitieux, à sa mise en scène élégante et au personnage incarné par James Stewart, qui permet au comédien d’imposer une nouvelle image de héros, plus sombre, plus dur, tranchant sur ses précédentes compositions.

Pas étonnant qu’après le succès de cette première collaboration avec James Stewart, le réalisateur Anthony Mann ait ensuite dirigé le comédien dans quatre autres westerns. Le cinéaste avouait toutefois une préférence pour ce premier-né commun. « Ce fusil qui passait de main en main, a-t-il déclaré, m’a permis d’embrasser toute une époque, toute une atmosphère. Je crois qu’il contient tous les ingrédients du western et qu’il les résume tous. »

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES AFFAMEURS (Un autre western réalisé par Anthony Mann sur un scénario de Borden Chase et interprété également par James Stewart) ou encore POLICE PYTHON 357 (Ce polar inclut aussi une référence à une arme à feu dans son titre).

Winchester 73 est non seulement le film qui relance la carrière de James Stewart après les demi-succès qu’il rencontre depuis la guerre, mais c’est aussi une confortable manne financière pour lui. A l’époque, le salaire du comédien était de 200 000 dollars mais, comme la production n’avait pas les moyens de lui payer un tel cachet, Stewart proposa d’en réduire le montant en échange d’une participation aux recettes du film. Bien lui en a pris puisque le succès de Winchester 73 lui a permis d’engranger autour de 600 000 dollars, un montant considérable à l’époque. L’acteur a ensuite continué à conclure de tels accords et il n’a pas tardé à être imité par des collègues de plus en plus nombreux.

Pour assurer une crédibilité totale à son personnage, James Stewart s’est entraîné fort sérieusement à manipuler la fameuse carabine pendant les quatre jours précédant le tournage du concours de tir. Le réalisateur raconte qu’il en avait les doigts irrités. Cependant c’est Herb Parsons, un tireur d’élite, qui a accompli les exploits qu’on voit à l’écran et qui a notamment percé le timbre-poste. Stewart n’apparaît pas dans le remake de Winchester 73 tourné pour la télévision en 1967. En revanche, Dan Duryea, l’interprète de Waco Johnny Dean, y figure mais il incarne un autre personnage.

On raconte que, lors du tournage, sur les deux répliques de la Winchester 73 qui étaient utilisées par les comédiens, l’une d’elles ne tarda pas à être volée… Cette carabine occupe une telle place dans la mythologie américaine que Universal, pour la sortie du film en 1950, organisa une campagne de publicité autour de cette arme légendaire. Pour un concours, elle commença par rechercher, via des annonces dans la presse, les rares exemplaires existant encore de ce modèle « une sur mille », d’une qualité hors pair et fabriqué en faible quantité, ce qui fit réapparaître plusieurs pièces de collection. La Winchester 73 n’étant plus fabriquée depuis des années, le vainqueur du concours reçut une Winchester 1894…

Lorsque deux silhouettes à cheval filmées dans un superbe noir et blanc parcourent un terrain en relief lors d'un générique introductif dépourvu d'une chanson salvatrice, il apparaît comme une évidence que le premier film du cycle Mann/Stewart appartient encore à la décennie ...

Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle tous les personnages emblématiques de l'Ouest. Le méchant lâche (Dan Duryea ...

Aujourd'hui, je prends quelques minutes de ton précieux temps pour te causer d'une merveille de western : Winchester 73. Lin McAdam et son fidèle compagnon, High-Spade, arrivent à Dodge city. Ils sont sur les talons d'une ordure de la pire espèce, Dutch Henry Brown, raclure ...