LA PETITE

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C’est à la fois l’histoire d’un deuil et celui d’une naissance, d’une renaissance même... Celle d’un père de famille qui apprend deux nouvelles coup sur coup : d’abord la mort de son fils et du compagnon de celui-ci lors d’un accident d’avion.  

Ensuite que le couple s’était lancé dans une démarche de paternité, via une mère porteuse en Belgique. Dès lors, joseph va à la fois devoir gérer la perte de son enfant et l’arrivée prochaine de sa petite-fille. Commence un long voyage pour se rapprocher de la future maman et réinventer la vie d’après...  

Guillaume Nicloux signe un long-métrage inattendu, (au regard de son éclectique filmographie) et offre à Fabrice Luchini un registre sensible et émouvant dans lequel on a très peu vu le comédien...Face à lui, une comédienne que vous allez vraisemblablement découvrir : Mara Taquin. Un tempérament, une nature, une présence que l’on a vite très envie de revoir sur grand écran ! 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JUNO (La gestation pour autrui n'est pas un chemin tranquille, ni pour les parents ni pour la maman : des Etats Unis à la Belgique en voici deux beaux exemples...) ou encore THE SON (Comment gérer le deuil impossible d'un enfant ? deux pères, (Fabrice Luchini et Hugh Jackman), tentent de s'y confronter entre regrets et tristesse...).

De l’émotion, de la tendresse et une thématique très actuelle. C’est peu dire que « La petite » dénote dans le parcours de cinéaste de Guillaume Nicloux. Jusqu’ici en effet, le réalisateur nous avait plutôt habitué à des œuvres fortes, déroutantes et totalement inclassables ! Cela dit, le chemin emprunté par Nicloux depuis ses débuts est lui aussi complètement en dehors des schémas traditionnels. Voilà un artiste passé par le théâtre, (où il imagine des pièces selon le principe de l’écriture automatique), et dont l’un des premiers films en 1991 pour la chaîne Arte est réalisé sans scénario. Michel Piccoli se laissera embarquer dans une aventure qui se terminera tout de même en compétition au Festival de Locarno... C’est à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs qu’est projeté son œuvre suivante, «Faut par rire du bonheur » avant que Guillaume Nicloux ne décide d’une pause durant laquelle il va se consacrer au roman.  

En 98, il adapte d’ailleurs son livre « Le poulpe », (avec Jean-Pierre Darroussin et Clotilde Courau), et entame ensuite une trilogie consacrée au film noir. « Une affaire privée » avec Thierry Lhermitte et Marion Cotillard, « Cette femme-là » avec Josiane Balasko et Eric Caravaca puis « La clef » avec Guillaume Canet et Vanessa Paradis semblent imposer un metteur en scène solidement ancré dans le polar sombre. Que nenni ! Nicloux dévie de cette voie toute tracée en adaptant un best-seller de Jean-Christophe Grangé, « Le concile de pierre », œuvre de commande dans laquelle figurent Catherine Deneuve et Monica Bellucci... Le film est mal accueilli et le cinéaste décide alors de suivre ses envies, initiant des films beaucoup plus personnels qui vont forger sa vraie réputation : celle d’un auteur en marge des attentes du métier et parfois du public mais qui démontrent d’incroyables atout visuels et narratifs...  

« Holiday » en 2010 démarre ce nouveau cycle, suivi par « La religieuse », « Valley of love », « The end », « Les confins du monde », « Thalasso », « La tour » et « La petite » que vous venez de voir. Des films hantés par la mort, la solitude, l’étrange, le vide, la nature et l’introspection, au cœur desquels on croise Isabelle Huppert, Gérard Depardieu ou l’écrivain-comédien Michel Houellebecq, sorte de double extrême de Nicloux. Les deux hommes se sont d’ailleurs retrouvés en 2024 pour « Dans la peau de Blanche Houellebecq » où Blanche Gardin présente en Guadeloupe un concours de sosies de l’auteur, concours auquel le vrai décide de se rendre ! 

Film plutôt délicat sur le sujet de la GPA qui bénéficie d'un Luchini sobre et carrément très bon, il porte le film. Il n'y a aucun jugement moral, c'est pas le sujet, qui reste le futur de l'enfant à naître. Il y a des moments assez touchants, pas surjoué, ...

Voilà un scénario assez original , sujet rarement abordé et un Luchini comme nous connaissons , épatant et très crédible dans ce rôle. Film émouvant et poétique,touchant et tendre avec des acteurs très justes dans leurs rôles . C’est bien dommage que les gens ne se ...

Un papa qui a perdu son fils et apprend qu’il y a une mère porteuse qui porte son enfant.Se papa qui devient grand-père recherche cette mère porteuse pour l’aider et découvrir son univers.C’est une très belle histoire et pour une fois que ce n’est pas un film sur l’adultère ...