DRÔLES DE PETITES BÊTES

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Connaissez-vous Apollon le grillon, Mireille l’abeille ou Loulou le pou ? Non eh bien voici l’occasion de les découvrir grâce à ce charmant film d’animation réalisé par Arnaud Bouron et Antoon Krings. Le français et son camarade belge ont unis leurs efforts, le premier adaptant le livre du second.

Clairement destiné aux jeunes spectateurs, Drôles de petites bêtes raconte l’arrivée d’un insecte libre et déluré dans une communauté où ses congénères vivent au contraire de lui sur des règles bien établies. Mais quand Marguerite, la reine des abeilles, disparait, tout le monde le rend responsable. Apollon et ses rares alliés vont tenter de déjouer un complot fomenté par les proches de la souveraine, avant que le chaos ne s’empare de la ruche et des environs…

Kev Adams, Virginie Efira et Didier Gustin, entre autres comédiens, prêtent leurs voix à ce conte animalier de très jolie facture qui donc ravira les enfants et charmera leurs parents…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver 1001 PATTES (Il s'en passe de belles dans nos parcs et jardins : même les plus petites des créatures peuvent vivre de grandes aventures...) ou encore MICROCOSMOS (Véritables images ou animation : les péripéties de ces personnages insectes sont tout aussi passionnantes que celles de véritables héros !).

Depuis l’origine des temps, l’être humain a été fasciné par le règne animal, au point d’en faire très tôt le sujet d’œuvres artistiques majeures. Les grottes de Lascaux ou Chauvet en sont les plus sublimes exemples préhistoriques. La sculpture, la peinture puis la photographie ont suivi ce mouvement, avant que le cinéma ne s’en empare à son tour…

Le développement du film d’animation sous l’impulsion décisive de Walt Disney en est une illustration majeure. Dès son premier long métrage, Blanche Neige et les sept nains, sorti en 1937, il donne aussi la vedette aux créatures de la forêt : oiseaux, lapins et autres biches. Dix ans plus tôt d’ailleurs, dans un court métrage, c’est Oswald le lapin chanceux qui avait la vedette, avant l’apparition en 1928 d’une première version de la souris Mickey dans Steamboat Willie… Très vite, les animaux vont occuper les premiers rôles des productions Disney et donner naissance à d’immenses classiques : Dumbo l’éléphant volant, Bambi le gentil petit faon, les deux chiens de La belle et le clochard, leurs camarades tachetés des 101 dalmatiens, Mowgli et ses amis du Livre de la jungle, les matous des Aristochats, les souris de Bernard et Bianca, sans oublier les fauves du Roi lion : des générations de gamins ont grandi avec toutes ces bestioles à l’écran.

Mais Disney n’a plus depuis longtemps le monopole du bestiaire cinématographique. Tous les autres grands studios d’animation se sont positionnés sur ce créneau toujours très porteur. Pixar dès 1998 avec 1001 pattes, (assez proches d’ailleurs de nos Drôles de petites bêtes), mais aussi avec les poissons ou tortues du Monde de Nemo puis de Dory ou le rongeur de Ratatouille. Chez Dreamworks, Kung Fu panda, Spirit l’étalon des plaines ou Madagascar et chez Blue Sky, nom du département animation des studios Fox, citons les mammouths et autres écureuils de L’âge de glace ou encore les aventures du perroquet Rio…

Certes, certains diront que ce film est plutôt destiné aux jeunes enfants, mais pour ma part, j’ai été ravie de visionner ce film magique, à la poésie évidente, un moment hors du temps, qui fait rêver. Ce long-métrage m’a fait retrouver la poésie de l’enfance, ce ...

J'ai eu l'occasion d'aller voir le film en avant première avec mon petit cousin. Et je dois dire qu'il n'a pas été déçu! Le monde est magique, féerique et les personnages tirés des livres des drôles de petites bêtes (Mireille l'abeille,Loulou le pou ou encore Huguette ...